La loi EGAlim du 30 octobre 2018 renforce les dispositions applicables à la restauration collective « d’une alimentation saine, durable et accessible à tous ». Cette loi prévoit notamment qu’à compter de 2022, les repas servis en restauration collective dont scolaire, doivent comprendre 50 % de produits sous signes d’identification de la qualité et de l’origine (SIQO), dont 20 % de produits issus de l’agriculture biologique. La loi prévoit aussi à partir de 2019 une expérimentation obligatoire qui consiste à proposer un menu végétarien au moins une fois par semaine. Les services de restauration des établissements d’enseignement sont tous concernés par ces nouvelles obligations.
Ces dispositions ont pour objectif d’améliorer la qualité et la diversification des produits composant les repas servis aux élèves et d’accompagner l’évolution des systèmes de production vers plus d’agroécologie.
La réduction du Gaspillage alimentaire en restauration scolaire
Des actions et des projets visant la réduction du gaspillage alimentaire consistent à initier une prise de conscience du gaspillage alimentaire tel qu’il est chaque jour, en général, et au restaurant scolaire, en particulier. Il s’agit de confronter les données théoriques et d’expérimenter.
Pour cela, quelques pistes peuvent être envisagées comme :
- cibler les causes du gaspillage, en particulier pour quantifier et qualifier les différences qu’il y a entre les habitudes familiales et celles de la restauration scolaire ;
- cibler les conséquences économiques et environnementales du gaspillage ;
- trouver des solutions locales pour limiter le gaspillage
Mettre en œuvre un projet de réduction contre le gaspillage alimentaire implique de nombreux acteurs de la communauté éducative et nécessite de construire une démarche de projet. Des pistes de réflexion sont en cours.